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Qu’est-ce que je ferais si j’étais moins con !

Par Laurent Saussereau
 Publié le 25 novembre 2020
Mis à jours le 7 décembre 2020
temps estimé de lecture : 5 minutes

FIN DU DIVERTISSEMENT, FIN DE LA RECRÉ

Divertir : étymologiquement signifie se détourner ?

Le divertissement est ce qui nous détourne de notre route.

 

Maintenant que le confinement se termine, Je suis face à des choix.

Ce retour à l’intérieur n’est pas sans laisser des traces : j’ai pris conscience de combien la pléthore de divertissements qui nous sont proposés étaient un anesthésiant évitant l’ennui et les questions essentielles pour ma vie. Je me rends compte à quel point j’ai été con de me laisser divertir au point de m’éloigner de ce qui est bon pour moi.

Avec le dé-confinement, j’ai ce choix : Le plus rassurant, recommencer comme avant, reprendre mes habitudes, mon travail et mes routines, ou sortir de ma zone de confort, dire stop aux divertissements en tout genre, prendre ma vie en main, continuer le sevrage sans savoir vraiment ce qu’il en sortira. Au fond de moi je suis maintenant convaincu que je n’ai qu’une vie et que j’en suis seul responsable. Qu’est-ce que je ferai si je suis moins con !

Face à ma peur du vide, rester occupé à tout prix

Le COVID est arrivé dans nos vies il y a quelques temps. Confiné à domicile je me suis trouvé face à une question : quoi faire pour m’occuper puisque le travail se ralenti ou s’arrête ? Puis une deuxième question : pourquoi m’occuper ?

Alors je me suis souvenu de

mes années d’enfance où je ne m’occupais avec rien, on passait nos journées entières à inventer des mondes imaginaires déguisés en cowboys, en Zorro en arlequin …. On faisait des circuits dans les graviers avec une balayette pour jouer aux billes avec nos voitures, on créait des mondes encartons récupérés dans les poubelles de la superette du coin. Et je passais aussi mon temps à rien, juste le laisser s’écouler tranquillement.

Drogué sans le savoir

Aujourd’hui quand je regarde le monde j’ai le sentiment que nous avons atteint le paroxysme du divertissement sous toutes ses formes à en saturer nos sens, nos perceptions et à nous détourner du simple. Je suis saturé de sons, d’images en tout genre, informations, jeux, amplifiés par des médias immédiats. Mon temps s’est rétréci, je me suis contracté avec, je n’ai plus de recul et je sens l’addiction au smartphone et à tous ces liens dont je n’avais jamais eu besoin autrefois. Je suis un drogué du monde extérieur, un drogué de la stimulation construite par d’autres hommes. L’enfant que j’étais nourri de simplicité s’est habitué insidieusement au confort du prêt à …, prêt à manger, prêt à penser, prêt à recevoir la béquée. Je regarde autour de moi et je vois aussi les autres comme des enfants, qui ont faim de sensation fortes, d’intensités émotionnelles, nous avons nourris nos corps émotionnels plus que de raison d’émotions positives ou négatives, l’intensité souvent venant d’ailleurs du contraste entre les deux pôles.

Netflix explose les compteurs, Amazon augmentent ses ventes alors que les commerces sont fermés, les français ont pris 2kg en moyenne en confinement …

Nous nous sommes gavés d’émotions à rendre notre corps émotionnels addicts et réclamant toujours plus.  Un corps émotionnel gonflé au point de ronger le corps physique en empiétant sur lui ou en le faisant gonfler.

Les bonnes intentions du nouvel an : Résister aux tentations,

Comment résister ? Comment faire autrement que chercher à s’occuper, à se remplir d’inutile et de « fake » quand le mouvement général est là ? Je ne suis pas un héros, je tombe, je succombe malgré mes efforts.

J’ai tenté de couper mon tel 24h, et … au cas où, j’ai regardé si …

Même si ce n’était pas le nouvel an, les intentions étaient là : profiter de cette coupure pour prendre de nouvelles décisions sages et les appliquer. Par malheur j’ai écouté les informations, et chaque fois c’était même fond sonore : PEUR, PEUR, DANGER, DANGER… comme un mantra hypnotique qui pousse à se protéger, à construire des barrières au cas où. J’ai vu les gens se croiser dans des rues désertes et changer de trottoir pour se fuir, les regards se détourner par crainte du regard viral.

Changer mes valeurs, et mes croyances aussi

Les décisions sages c’était de faire un

jeûne de tout, de prendre du temps pour prendre soin de moi, car la peur à parfois cette vertu de forcer le retour à soi et au questionnement essentiel : c’est quoi la vie, c’est quoi ma vie, est ce que je veux recommencer comme avant ? Est -ce que je veux la même vie « métro, boulot dodo », une vie à temps partiel à attendre mes RTT, mes congés, ma retraite à 63 ans, 65 ans ? C’est quoi finalement l’âge, je ne sais plus ! J’ai le sentiment d’avoir vécu pour toucher mon salaire sans m’éclater juste pour rembourser mon crédit et avec la peur de perdre mon job.

Moment de déprime, et sentiment d’impuissance je me rappelle alors cette phrase d’un vieil ami : « le chemin n’est pas pour aller plus loin, mais pour aller plus prêt ! »

Je tente la méditation, je décide de me discipliner et de structurer mon temps, de prendre le contrôle de ma vie emprisonnée…  Petit à petit j’ai appris à retourner vers l’intérieur, j’ai moins faim, je me sens un peu différent, je crois que je ne vois plus le travail, le sens de ma vie, de la même façon.

Le moment de vérité : est-ce que je serai moins con ?

Je ne sais pas ce que tout cela va changer j’ai juste pris conscience que ce besoin d’être diverti, d’être occupé est un immense piège. Cette conscience bouleverse mes croyances, Je crois que ce qui me divertit, me détourne, finalement me rend mal … c’est un piège, qui me détourne de qui je suis, qui m’empêche de me poser les questions importantes et que ça prend une partie du cerveau, de ma vie. Le divertissement m’éloigne de moi. Il est là le malaise, comme une trahison de moi-même, et donc des autres aussi. Je me mens et je leur mens, on se ment.

 

Le confinement tire à sa fin, et je ne sais plus...

Je ne veux plus travailler comme avant, j’ai envie de sens, j’ai envie d’être utile, j’ai envie d’aimer ce que je fais et mes proches, j’en ai marre de la pression … j’ai une boule au ventre à l’idée de déconfiner, et en même temps j’ai hâte de retrouver ma liberté …  Mes valeurs ont été percutées, mes croyances aussi. Le moment de vérité approche et je ferai tout pour être moins con. Seul c’est compliqué, j’ai rejoint dans le passé la tendance collective à croire en l’idée de performance, de réussite, de compétition, de vitesse, j’avais accepté la léthargie graduelle et pour me désintoxiquer j’en appel à tous ceux et toutes celles qui ont décidé aussi de devenir moins cons.

 

Si vous vous reconnaissez déclarez-vous, pour le « club des moins cons qu’avant ».

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